J’ai ouvert le premier recueil de l’autrice comme un promeneur solitaire ouvrirait l’espace devant lui : à la recherche non pas de nouveautés bricolées, mais d’une continuité très humble dans le tracé d’une écriture.
Avançant dans la lecture des poèmes, j’ai eu le sentiment très étrange d’arriver au seuil d’une voix où quelqu’un m’attendait. Du moins, une présence.
Lire le premier livre d’une poète, c’est assister au big bang de sa création et de son être : on devine l’expansion que . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion