Rarement aura-t-on vu dans la littérature québécoise un tel monument ayant autant de souffle, un souffle qui ne s’épuise jamais, ligne après ligne après ligne, sur trois tomes entiers.
Trois tomes, car La bête intégrale,c’est la réunion de trois romans parus coup sur coup en 2015, 2016 et 2017, et c’est aussi leur consécration, après un concert d’éloges de la critique, par trois préfaciers contemporains aussi succincts qu’admiratifs : Kim Thúy, Manu Militari, Fred Pellerin.
Les angles sous lesquels on peut aborder cette œuvre sont innombrables et pointent tous vers un constat de réussite : la structure, la langue, le ton, le propos, la psychologie, l’émotion, tout est au rendez-vous, sous une forme achevée.
La structure.Trois romans divisés de façon traditionnelle en chapitres de longueur moyenne et dûment intitulés, c’est déjà une rareté de nos . . .
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