Après avoir fait une entrée remarquée en littérature en 2014 avec un récit, Ma vie rouge Kubrick, qui puisait tout à la fois dans la fascination de l’auteur pour le film Shining de Stanley Kubrick et dans une généalogie familiale aussi troublante et macabre, Simon Roy nous revient cette fois avec un véritable roman, Owen Hopkins, Esquire1. La griffe de l’auteur demeure reconnaissable : courts chapitres, inventivité narrative et, sans doute l’élément le plus important, l’écriture comme voie de réconciliation avec un passé douloureux.
Le roman met en scène la relation difficile entre un fils, Jarvis, et son père, le dénommé Owen Hopkins, qui sentit un jour le besoin d’ajouter à son patronyme le titre d’Esquire, s’attribuant ainsi une marque de respect que ni ses ascendants, ni ses actions ne lui auraient autrement valu. Cloué à un . . .
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