Aux journalistes qui s’étonnent, ou s’inquiètent, de voir l’inépuisable fécondité de sa plume, Michel Onfray répond simplement : « Je travaille », et cette réponse laconique cache à peine un coup de griffe à l’égard de ceux qui l’interrogent, pressés et habitués à évoluer dans l’immédiat, le superficiel, le bâclage et l’à-peu-près. À ceux qui le contestent, et ils sont nombreux, il oppose sa documentation précise, ses lectures innombrables et assidues, sa connaissance des classiques et son talent de polémiste. Il y a ceux qui l’admirent et le suivent dans ses interventions critiques souvent acerbes sur l’actualité sociale et politique, il y a ceux qui s’agacent de son omniprésence sur les plateaux de télévision. Certains de ses cent livres publiés à ce jour soulèvent des protestations indignées, tel son ouvrage sur Freud : il s’attaque au maître, à l’icône, crime de lèse . . .
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