Les éditions du Quartanier ont sans contredit la main heureuse quand il s’agit de débusquer de nouvelles voix prometteuses et originales. Si 2017 a été l'année de Stéphane Larue et de son vertigineux Plongeur, 2018 a été celle de La bête creuse, roman foisonnant récipiendaire du Prix des libraires, qui a placé Christophe Bernard sur la liste des romanciers à surveiller de près.
Dire du jeune auteur originaire de Maria en Gaspésie qu’il ne manque pas d’ambition relève de l’euphémisme. Celui qui est également traducteur pour le Quartanier et réside maintenant quelque part en territoire vermontois signe une saga familiale touffue dispersée sur près d’un siècle. Agités par cette gigantesque « mécanique du hasard » à laquelle ils sont soumis, les membres de la tribu Bouge donnent forme à une suite de récits satellites que l’on suivra en alternance sur plus de 700 pages. Tour à tour . . .
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