Les éditions du Boréal viennent de publier en enfilade trois ouvrages qui jettent une lumière des plus fascinantes sur un personnage marquant des années de l’entre-deux-guerres au Québec, époque d’autant plus obscure dans nos mémoires qu’elle est même antérieure à la fameuse « grande noirceur » de Duplessis.
L’affirmation selon laquelle un des plus grands scientifiques du Québec d’il y a cent ans fut un frère des écoles chrétiennes risque aujourd’hui de se heurter à un mur de scepticisme. Il n’empêche que la Flore laurentienne (1935), la grande œuvre de Marie-Victorin (1885-1944), est reconnue comme un modèle en la matière. La lecture des écrits et discours du même frère1 ne peut que renforcer ce constat.
Ils n’ont pas tort, toutefois, les anciens d’aujourd . . .
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