Pandémie oblige, les frontières ont été fermées, nos déplacements restreints. Cloués au sol, les avions pointent inutilement vers des tarmacs déserts où l’herbe déjà repousse. Bientôt, des chasseurs y débusqueront à nouveau des lièvres. On peut rêver. En attendant, la collection « L’œil américain », que viennent de lancer les éditions du Boréal, s’annonce comme un lieu ouvert aux aventures dans un monde sauvage de plus en plus menacé. Emprunté au poète Pierre Morency, son titre annonce ses couleurs : assumer pleinement notre américanité, s . . .
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