Après avoir été condamnée à sept ans de réclusion dans un camp de rééducation en Chine, la Ouïghoure Gulbahar Haitiwaji est aujourd’hui libérée. Elle raconte l’enfer qu’elle a vécu à la journaliste française Rozenn Morgat et toutes deux en signent le récit dans Rescapée du goulag chinois1.
Vivant à Paris depuis 2006, Gulbahar Haitiwaji a été arrêtée à la fin de 2016, dès le moment où elle a posé le pied sur le sol chinois. Elle répondait pourtant à une demande expresse des autorités du Xinjiang exigeant qu’elle vienne sur place signer certains papiers. Immédiatement incarcérée, elle ne sera libérée qu’en mars 2019 après avoir confessé des crimes qu’elle n’avait pas commis, ceux d’avoir prôné l’indépendance de la nation ouïghoure et sa séparation d’avec Pékin. Cédant aux pressions de la . . .
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