Il faut saluer l’initiative de Michel Biron et de François Dumont de nous livrer, dans le cadre des entretiens1 qu’ils ont eus avec André Major, le portrait de l’un des acteurs importants qui ont marqué la littérature québécoise et son développement au cours des 50 dernières années.
En s’attardant aux années de formation, à la naissance et au mûrissement de l’œuvre d’André Major, ils nous livrent plus largement une rétrospective des transformations qu’a connues la société québécoise depuis la Révolution tranquille, notamment le rôle qu’a été appelée à jouer la littérature au cours de cette même période qui a vu le Québec s’ouvrir sur le monde. Des maisons d’édition allaient susciter et soutenir de nouvelles voix, des revues appeler le changement, et une radio d’État s’imposer comme un phare culturel. C’est dans ce contexte . . .
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