Après le sucré de l’érable, voici l’amer de l’étale.
Tenir parole se présente comme une réponse à Tenir tête, essai sur la grève étudiante de 2012 paru l’année suivante et signé Gabriel Nadeau-Dubois. Le GND fictif qui se raconte dans Tenir parole élabore un portrait nuancé, révélant, ici, un douloureux secret, là, l’un de ses points faibles. Parmi sa meute rapprochée se côtoient fidèles, suiveurs et traîtres, tandis que dans sa nébuleuse intime se trouvent une ex-amoureuse endossant la tenue de combat du Black Bloc, une mère veuve de ses idéaux et un père castrateur à qui il dira : « Va chier papa ! Va chier ! » Si l’exofiction, à la mode littéraire d’aujourd’hui et écrite à quatre mains, donne à voir un GND qui ne se prend certes pas pour de la crotte de bique, elle . . .
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